2019

Le havre des terrils un bien commun urbain

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Travail réalisé par Manuel Jaecques

Le Projet de Fin d’Études du domaine Histoire encadré par Béatrice Mariolle s’intéresse à la cité Nouméa de Rouvroy, cité minière de type cité-jardin. Nous nous intéresserons au renouveau de la cité dans le cadre du renouveau du Bassin Minier, inscrit en 2012 sur la liste du Patrimoine Mondial de l’UNESCO comme « paysage culturel, évolutif et vivant ». Simultanément aux projets de réhabilitations en cours de plusieurs cités minières à travers le Bassin Minier, notre atelier a travaillé durant ce semestre sur l’emploi des matériaux bio-sourcés dans les projets portés par les étudiants, en apportant une attention sur la mémoire des lieux, le paysage et le territoire. L’atelier Histoire questionne les problématiques mémorielles, sociales et paysagères à Rouvroy, commune péri-urbaine post-industrielle.

Le groupe de travail que j’ai souhaité créer un tant qu’étudiant en fin de cursus a développé comme angle d’étude une approche multi-scalaire.

Nous avons élaboré une problématique :

• Quelles stratégies et attitudes urbaines et architecturales adopter pour limiter l’étalement urbain et tendre vers le territoire bien-commun ?

En souhaitant participer à une démarche de projet-recherche, il est question ici de questionner des notions sous le prisme de la pensée du bien commun, notions autant territoriales que philosophiques. Ce mémoire de PFE présentera un processus de projet composé de diverses étapes en effectuant de nombreux aller-retours entre architecture et paysage. En nous basant sur les travaux de chercheurs.res et de concepteurs.trices (Bertrand Folléa, Alberto Magnaghi, Séréna Vanbutsele, Bernard Decleve et Daniela Festa principalement), nous avons questionné ce lien indissociable qui unit architecture et paysage. En nous intéressant aux bords de la ville, ces derniers sont apparus dans nos analyses et dans notre perception sensible comme des lieux aux enjeux majeurs. En mettant en œuvre un riche travail commun mené tout au long du semestre, chacun de ses 4 membres a développé un projet d’architecture. Chaque projet est relié à l’autre, et fait partie d’un «parcours des lisière » qui sera la colonne vertébrale des interventions.

Ainsi, nous verrons dans la première partie que la ville de Rouvroy est en proie à une fragmentation urbaine à 3 échelles, la deuxième partie est consacrée aux les lisières comme bien commun entre espace ouvert et espace urbain, et enfin la troisième partie expose les intentions et attitudes en matière de projet.

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