Travail réalisé par Alice le Disert et Benjamin Cuvelier
Durant nos études en école d’architecture, nous nous sommes intéressés, à de nombreuses reprises, aux thématiques liées à la préservation de l’existant et à la définition du patrimoine. Nos réflexions autour de ces sujets se sont enrichies grâce à différents travaux. Notamment lors de projets comme celui de la transformation de l’ancienne gare minière de Fresnes-Sur-Escaut, ou encore lors de nos séminaires de recherches autour de matériaux et de bâtiments des Trente Glorieuses. Dans un monde en perpétuelle croissance, la régénération du déjà-là par le ménagement apparaît essentielle. De plus, les enjeux que questionne cet atelier encadré par Béatrice Mariolle, Martin Fessard et Marc Toutin sont primordiaux dans le contexte actuel où les questions environnementales et sociales doivent être au coeur de notre pratique. Forts de ces expériences respectives et partageant un intérêt commun pour le déjà-là, nous avons développé ce projet collectivement. C’est ainsi que l’idée d’un projet qui réinterroge les manières de faire et expérimente de nouvelles méthodes s’est élaborée autour de l’ancienne école ménagère de Sainsen- Gohelle : un bâtiment remarquable à l’abandon.
«Un lieu abandonné est en effet très propice à l’invention, au renouvellement. Cet état pousse à travailler à partir de l’existant