Travail réalise par Paul Jeniec, Amélie Vasseur & Marion Delahay
TOMES 1 et 2
Le premier livret des «Camus hauts d’Annay sous Lens», Temps zéro, retrace notre enquête autour de l’édifice, depuis la conception de son procédé de fabrication jusqu’à son état de conservation actuel, ainsi que l’analyse de son milieu, paysages et mémoire du lieu. La matière accumulée, entre archives et dynamiques locales, justifie l’intérêt collectif à y porter. Le projet commence déjà par les questions que pose cette investigation, les valeurs que l’on découvre et accorde au bâti, au quartier. Une première phase s’impose, celle d’une protection du bâti, son état sanitaire se dégradant depuis au moins une décennie. Le temps 0 est donc affaire de préservation de l’édifice, de rénovation de sa structure, du gros oeuvre, témoin d’un procédé constructif innovant.
Le second livret des «Camus hauts d’Annay sous Lens», Temps Un +, poursuit notre étude, après avoir relevé la valeur du procédé constructif, son état de conservation, le paysage du cavalier et la mémoire de la cité.. La nécessité d’un temps initial, «temps 0», de protection du bâti s’était imposée afin d’en assurer la pérennité. Par la suite, conjointement, comment initier le premier temps d’une appropriation des camus par les habitants? Le lien paysager est ici mis en valeur, entre camus et cavalier, à travers l’ancienne cité minière. Aussi, la piste étudiée s’intéresse aux tiers lieux, d’après des exemples régionaux, et s’appuyant sur les enjeux du quartier et du territoire. Exemples de programmation. S’installer, susciter l’engouement, échafauder? Le temps 1 est celui d’une installation dans et à côté des camus, un chantier ouvert au quartier. La construction de pavillons démontables, comme des kiosques, permettent d’accueillir les premiers usages sur le site. Le concept d’une trame support est exploré ainsi que des variations de pavillons, galleries en rapports différents avec les camus. Dans des temps ultérieurs, temps 2 et +, de nouvelles structures ou interventions plus conséquentes pourront être envisagées comme aboutissement d’une démarche de conception incrémentale, en continu, en lien avec les habitants.